Mission d'Éclaireurs

Balthazar ne pouvait plus ignorer les problèmes nutritifs que subissait sa colonie, ils allaient bientôt manquer de tout, et c'est en feuilletant les cartes de la région qu'il trouva son espoir.

Près des Montagnes noires , d'ou les Demi-Drows avaient connaissaient l'existence , mais aussi les dangers qu'elle recelait , se situait une agglomération d"Arbres" , une grande forêt d'ou les Demi-Drows n'avaient encore aucune conscription , aucun de ceux qui étaient allés étaient revenus vivants.

Il fit quérir des éclaireurs et sortit Sa Katana a sa ceinture. Ils partiraient le lendemain a L’aube, de quoi habituer ses hommes a la clarté du jour tout en pouvant revenir, possiblement, le jour même. Des domestiques paquetaient déjà les préparatifs, et les éclaireurs, surpris et quelques peu intimidés de devoir aller dans un endroit inconnu, firent de brefs adieux a leurs familles.

Le lendemain, Balthazar et 4 éclaireurs marchèrent de bon matin, tentant de placer le plus de milles derrières eux pendant que le soleil n'était pas encore lever, puis rétichèrent quelques peux la première heure. Vers les dix heures du matin, ils campèrent pour déjeuner, puis s'enfoncèrent dans la forêt.


[Libre a qui a envie de venir faire du RP ]

Caliste, la matrone des drows de Qwyk' wyrken, se promenait déjà depuis un moment lorsqu'elle entendit des pas. Normalement, la forêt se désertait des visiteurs dès que l'aube se levait et seules les créatures restaient. Les seuls habitants du continent Ouest étaient les drows et les bâtards de demi-drows. Elle les appellait ainsi, car ils faisait déhonneur au sang des drows. Plusieurs n'avaient même pas lapeau sombre; ils avaient la peau des hommes!

La drow était une des seuls de son espèce à ne pas craindre le jour et comme la forêt était assez sombre, elle n'ésitait pas à y aller pour se recueillir, en paix. Mais malheureusement, aujourd'hui, la paix fut rompue! Rapidement, elle grimpa avec l'agileté d'un félin à un arbre et guetta les alentours. Apès quelques secondes, elle repéra d'où provenait le bruit. " Ah! des bâtards de demi-drows!" dit-elle tout bas. Elle connaissait bien les légendes des demi-drows sur la forêt. Biensûre, elle était dangeureuse, mais il fallait savoir l'aprivoiser. Étrangement, un d'eux semblait diriger les autres. "Il y a donc une hiérarchie chez ces bâtard! " ne pu s'empêcher de rigoler la matrone. Voyant que certains semblaient ne pas vraiment désirer être dans un endroit aussi dangeureux, elle commença à jouer avec leurs nerfs. Caliste connaissait le cri d'un oiseau qui n'était pas dangeureux, mais dont le cri était menaçant et elle se mit à l'immiter et un oiseau lui répond aussitôt! Après quelques échanges, elle se mit en tête de se tapir dans les coins les plus sombres, près d'eux, pour qu'ils se sentent épiés et elle s'amusa ainsi pendant plusieurs minutes en se promenant d'un buisson à l'autre en faisant du bruit.
Après une vingtaine de minutes de jeux, elle sortit de "nul part" en disant :

- Il est rare de rencontrer des bâtards dans cette forêt remplie de dangeureuses créatures. Ils ont habituellement trop peur de s'approcher de cet endroit. Pas vous?

Elle jouait avec leurs nerfs et elle adorait ça! Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas nargué des bâtards comme ça et ça lui manquait. Des cinq mâles, un seul semblait garder un minimum de calme; c'était celui qui semblait être le chef et celui qui avait la peau la plus pâle aussi. Était-ce celui qui avait la peau la plus pâle qui était chef, chez eux? Quels moeurs étranges! De plus, il semblait "pacifique"... plus "tolérent" qu'un pur race! Quel hônte!!!

Balthazar et sa troupe continuaient simplement leur chemin , quand les yeux de leur chef remarqu'a une jeune dame dans les bois qui profitait de la noirceur pour narguer leur groupe. Celui-ci haussa un surcil , èce que cette "chose" oubliait que les demi-drows voyaient parfaitement dans le noir? Possible...

Dumoins , Balthazar laissa tomber une main de droiture devant le regard effarer de sa troupe pour leur imposer un certain calme. Tant que cette créature n'attaquait pas le groupe , ils continueraient leur chemin sans entorse , et ils continuaierent donc leur route comme si de rien était.

Quand la jeune fille sortit d'un buisson pour faire halte au groupe Balthazar la regarda de ses yeux rougeâtres comme un soucis qui bloquait le chemin. Il fit un signe de la main en pointant un des hommes , qui s'en fut vers l'arrière a une très grande allure.

*Ses habits sont trop propres , sa coiffure trop étincelante. On y va doucement et sans forcer , il y a peut-être des renforts tapis dans ces forêts. On ferais mieu de discuter*

Il eut un leger sourir en coin quand elle les interpella. Quelle audace pouvait avoir une femme , seule , contre 4 hommes armés dont un chef de légion? Balthazar sortit tout bonnement sa pipe , qu'il alluma avant de se poster a terre. Il dit alors d'un ton sec , dans un soupir.

- Je savais que les Drows vivaient de hiérarchie ou les femmes règnes , mais de l'a qu'une femme pense faire halte a 4 hommes armés...

Il laissa tomber un trait de fumée puis rétorqua , haussant les épaules , main prête a dégainer :

- Des bâtards? Alors vous avez donc des renforts cachés ! Montrez-les , montrez-les ! Mon épée a soif de sang noir.

Finit-il par dire , plongeant son regard maniaque dans les yeux de la Drow. Ne sachant pas encore son rang , il voulait jouer de prudence. Ne pas L'attaquer , car il s'attaquait peut-être a la matrone elle-même , et une prêtresse ne voyage jamais seule. Mieu vallait la faire parler , par tout les moyens possibles.

- Oh , j'oubliait. Vous dansez très bien dans les buissons , vous savez?

Riait-il , pipe a la bouche.

Voyant que le bâtard ne réagissait point à ses insultes, elle sentit la fureur monter en elle. En plus, il semblait ignorer qui elle était vraiment! Quel stupidité!!! Digne de leurs ancêtres blancs, ces animaux! Elle siffla entre ses dents une prière dans le dialecte sacré de leur peuple avant de répondre

- Je suis la Matrone de Qwyk' wyrken et mes seuls renforts sont les dieux et ma lame double. Je viens ici seule, car rares sont les intrus de votre genres. Seul des créatures démoniaques et des lycanthropes vivent en ces lieux et il est rare de tomber sur l'un d'eux une fois la lumière du jour dans le ciel. Sauf en le réveillant et ce n'est pas beau à voir.

Sa lame avait une envergure de 4'6'' et une lame acérée en argent à chaque extrémité. La poigne, aussi, était en argent incrusté de rubis. La femelle la fit tournoyer dans les airs sans aucun mal, malgré que l'arme semblait presque de sa grandeur.

- Voyez-vous, cette épée est très légerte, mais difficile à manier. Cependant, lorsqu'un guerrier sait la manier avec soin, mais force, elle révèle sa puissance de frappe.

Elle trouvait insultant que cette immonde créature fume assise parterre sans la moindre courtoisie et il se permettait d'insulté une race supérieure. Et les autres! Il riaient de ses insultes! Elle n'avait qu'envie de trancher la tête du "chef", mais elle ne voulait pas risquer sa peau par colère. Elle resta donc là, à respirer calmement, tout en sifflant des prières de son peuple entre ses dents blanches comme le marbre.

Balthazar sourit de plus belle , bien qu'on ne pu le voir clairement , car il arborait déja un sourir ironique , surplombé de sa pipe qui émanait une bonne ôdeur d'herbes de la surface , considérés comme rare sous la surface , et que Balthazar appréciait tout particulièrement.

*Matronne hein? Quelle insouciante matronne...Merci pour l'information , je suis sur que le sénat sera ravi de savoir qu'on peut venir dans ces contrées sans problème tant qu'il faut jour , et s'en servir comme d'une base pour attaquer la colonnie Drows.*

Il ne fit parcontre pas mention de cela oralement , car si la matronne savait , elle aurait peut-être tendance a surveiller son language , et donc L'affaiblir. D'un autre côté , il adorait la frustrée , mais songeait de plus en plus a repartir , pour ne pas que la matronne invite ses légionnaires drows a patrouiller la région , a surveiller la forêt , ou autres.

Il fit une carte mentale de l'emplacement de la forêt par rapport a leur base , et tenta d'identifier l'endroit ou pourrais se situer la base Drow. Le sénat allait être content , après tout. Non seulement allaient t'ils revenirs vivants , mais de plus , ils avaient de nouvelles fraîches , a la fois au niveau politique , militaire , et social.

Il se leva et haussa simplement les épaules en rétorquant d'un ton arrogant :

- UN guerrier , certes , mais vous êtes une femme.

Il présenta alors a son tour le fourreau de sa Katana. Noir avec une fleur de lotus rouge dans un coin , il en ressortit une katana d'un bon mètre'50 de long , étincelante dans cette faible lumière et dis :

- C'est joli hein? Voici ma douce moitié. Vous n'avez simplement pas envie de savoir ce que peux être sa puissance de frappe , que ce soit d'une main ou de deux.

Il la rangaina alors et se retourna , fesant signe a ses éclaireurs de commencer a retourner vers leur base ; tout en fesant un détour du doigt pour profiter de la clarté du jour pour perdre l'elfe , au cas ou elle déciderai de les suivre.

- Aurevoir , Matronne.

La Matrone savait pertinement que toutes les informations qu'elle divulgait leurs serviraient pour tenter de détruire la colonie de Qwyk' wyrken, mais ces hommes étaient ignorants des véritables dangés de cette forêt. Une fort magie résidait dans le sol de ces bois et seuls les arbres, leurs confidents et ceux dotés d'une puissante force magique. Bien qu'elle soit une excellente guerrière, Caliste avait d'abord et avant tout appris la magie, car une Matrone était aussi une prêtresse. Elle avait déjà un plan pour les effrayer: elle connaissait toutes les tanières des démons et chaque prière qu'elle récitait troublait de plus en plus le sommeil d'un d'entre eux, dont la tanière était tout près. Ce démon, elle l'avait nommé Qwerk, ce qui voulait dire démon en le dialect sacré des prières. Lorsque les mâles tournèrent les talons, la femelle les arrêta brusquement.

- Quels impolis vous êtes! Vous n'attendez même pas mon invité. Je croyais pouvoir vous présenter Qwerk.

Un sourd grondement se fit entendre et Caliste afficha une mine ravie. Jamais elle n'avait cacher son ordre de Matrone, mais elle aimait mieux être traîter comme une guerrière que comme une prêtresse. Pourtant, ses pouvoirs étaient puissant, mais elle n'aimait pas s'en servir de façon direct sur l'ennemie. Et voilà que Qwerk se réveillait et assez ronchoneux, comme on pouvait l'entendre par ses grognements!

Lorsque les regards cherchaient d'où venaient les grognements, Caliste s'éclipsa au somment du plus haut pin près d'elle. Elle avait hâte de voir les regards devant de démon de 7'.

*Qwerk?*

Pensa-t'il une fraction de seconde , avant de crier un "AUX ARMES" assez convainquant pour retourner le calme dans les coeurs de sa troupe. Ou était passée la matronne? Qui était ce "quwerk" ?.

Ils entendirent soudain des bruits de pas , et pétrifiés , les éclaireurs laissèrent passer l'immense bête devant eux , a demi heureux de ne pas être sa cible. On aurais dit que la bête ne rêvait que d'une chose : Tuer le chef du groupe. Il tenta de mordre Balthazar , mais reçu sa lame en réponse , dégainée a la vitesse de l'éclair par derrière pour mettre terme a L'attaque.

Balthazar était un fin Samourai et pouvait presque sentir un ennemi a L'odeur . Il n'avait donc aucun mal a savoir ou était le démon , et bien que le coup ne fut porter avec grande ardeur , cela fit reprendre morale a ses troupes et le démon , surpris , lâcha la lame de ses canines maitenant fragiles , a peu près en même temps que Balthazar trouvait l'emplacement de la Matronne , sur haut pin a quelques mètres de la.

L'homme se retourna alors pour faire face au démon , qui lui asséna un coup de griffe. Balthazar esquiva méthodiquement vers la droite et contre-attaqua par un coup de lame superficielle au menton.

Il savait cet endroit très sensible au moindre choc , mais en était-il autant pour le démon? Il ne connaissait pas trop L'anatomie de son ennemi , et n'aimait pas ça. Il se fit alors prendre au dépourvu. Loins d'être ébêté , le démon lui asséna un coup de griffe qui rendit sa veste en lambeaux .

Balthazar semblait s'endiablé. Il fonça vers le démon en enchainant les coups de Katana d'une main et de fourreau de l'autre a une vitesse inouie. Le démon esquiva a maintes reprises toutes les attaques , quand finalement le fourreau fit mouche et l'homme profita de son ébêtement pour lui asséner trois rapides coups de poigts sur le nez.

Peut-être agirait-ils comme sur un chien , ou n'importe quel animal a museau...Il n'avait pas envie de se battre plus longtemps et sauta donc sur les épaules du démon , qui tenait son nez dégoulinant et sauta de la vers les branches hautes pour poursuivre la matronne.

Les éclaireurs eux , s'étaients mis en position triangulaire , chaqu'un d'un bénificiant de la défense de l'autre ; prenant en tenaille le démon. Alors qu'il en attaquait un , celui de derrière lui assénait un carreau d'arbalète , et vice-versa. Se petit manège ne durais pas longtemps , mais assez pour que Balthazar revienne.

Il se rendit finalement sur un pin près de celui de la matronne crachant :

- Venez donc vous battre honorablement?!

Du haut de sa branche, la Matrone observait la scène avec un léger sourire à voir le démon et le samouraï se battre. Mais au bout de plusieurs minutes, le mâle l'avait rejoind sur la branche du pin. Caliste récita une autre incantation et la bête retourna d'où elle était venue. Rouge de rage, en voyant que son démon n'avait pas réussi sa tâche, elle lança un regard noir au bâtard et siffla entre ses dents :

- Me battre honorablement? Seulement si vous retenez vos bâtards à l'écart. Vous ne deverez en aucun cas les faire intervenir. Est-ce clair?

Avec l'agileté d'un chat, elle descendit de l'arbre pour retomber sur ses pieds. Elle avait toujours sa lame à la main et elle se dirigea plus profondemment, dans les bois. Après quelques minutes de marche, elle déboucha sur une clairière où la mort semblait règner. Les seules herbes au sol ne faisaient pas plus de trois centimètres et étaient jaunâtre. C'était un endroit parfait pour un combat; aucune tanière était dans les environs et l'endroit était dégagé. On pouvait juste entendre quelques oiseaux chanter, mais pour la plus part, c'était leur chant de mort, car les bêtes sanguinaires de la forêt s'en nourrissaient.

Balthazar entendit un cri de joie venant de ses éclaireurs. Il regarda vers le bas , et remarqua la bête qui fuyait. Il regarda la drow avec un regard nouveau. Peut-être était-elle aussi honorable que le voulait le code des Samourais après tout.

Puis il eut un sourir en coin a la fois d'étonnement et joueur. Il ne s'attandait pas a cette réponse , et l'optique dans laquelle elle ai pu croire qu'il aurait eu recours a ses acolytes le fesait rire intérieurement. Il préfererai mourir , que de s'emprendre en surnombre a quelqu'un d'Honorable.

Il fit signe a ses hommes de retourner a la base , le plus vite possible et retomba au sol , décidant de marcher jusqu'a la matronne.

Il marcha un assez long moment , avant de tomber sur une sorte de plaine. Intéressant , vraiment intéressant . Une plaine pour combattre , aucune cachette , aucun artifice ; que votre ennemi face a face dans un combat jusqu'a l'abandon d'un des guerriers.

Balthazar se positionna alors devant son ennemi , le regard souple. Il semblait avoir un de ses regards durs et froids qui vous glaçait l'âme. Mais son côté bâtard lui imposait un leger sourir et une arrogance hors du supportable. Il dégaina simplement son arme et se présenta.

"Je suis Balthazar Thalion , Légionnaire en Chef, et vous , La Matronne des Drows de L'ouest."

Dis-il a sa lame , a haute voix pour que son interlocutrice puisse le saisir. Il pointa alors la lame en sa direction et ajouta :

"Maitenant qu'on se connais , je vous suggère de commencer."

Après que le samouraï ait fait les présentations(d'une façon fort étrange, mais bon) et qu'il lui laissa l'honneur de commencer, elle ferma les yeux en ajoutant d'une voix sans émotion :

- Mon nom est Caliste. Mon nom n'est pas drow et je n'ai jamais compris pourquoi. Ma mère était elle-même Matrone de Qwyk' wyrken. Elle a dispparût à la suite d'un guerre contre votre espèce, il y a cent ans exactement aujourd'hui. Je ne demande pas la pitié, car je ne serai d'aucune pitié envers un peuple assassin.

Après avoir garder les yeux clos durant qulques minutes, elle les réouvrit et plus aucunes émotions ne pouvait être captée; elle avait fermer son esprit comme elle l'avait appris, il y a cent ans jour pour jour, et même sa haine et sa rancoeur avait été refoulées. Cela avait pour but de minimiser les possibilités de l'anticipation de ses coups par l'ennemi. Elle retira sa cape, laissant voir une armure de cuir de dragon, seul chose qu'elle avait reçue et connue de son géniteur mâle. Elle déchira aussi la jupe de sa robe en sens vertical pour pouvoir se mouvoir sans trop de difficulté.

Elle avança d'un pas et leva sa lame. Elle la fit tournoyer pour ensuite essayer de frapper les jambes du mâle bâtard. Son but n'était pas vraiment d'attaquer tout de suite, mais bien d'épuiser l'adversaire, car côté force, les mâles avaient généralement le dessus, mais les femelles, quant à elles, avaient l'agileté du félin. Dans sa communauté, en tout cas. La peur, Caliste ne la connaissait pas. La confiance non plus; elle n'avait qu'elle sur qui elle pouvait compter et la drow savait qu'elle devait rester en vie pour son peuple qui, ayant déjà perdu une Matrone, ne voulait et ne devait pas se retrouver dans l'anarchie totale d'une civilisation sans foi ni loi. Avec toute ses forces elle se défendrait.

Balthazar la fixa étrangement. Sa mère avait été tuée par un demi-drows? Mais c'était encore plus alléchant , ce combat! Il eut son premier sourire depuis des lustres quand elle ferma les yeux. Elle n'avais pas L'être d'être de ses femmes émotives , alors pourquoi feramait-elle les yeux en se présentant? Il haussa intérieurement les épaules et cracha parterre. Quelque chose clochait. Il dit a voix basse :

"Ça va pas..."

Comme pour lui-même , d'une voix presque indescriptible puis elle rouvit finalement les yeux. Vides. Tout simplement vides. C'est alors qu'il remarqua le bout de jupe coupé et L'armure.

"Nul n'était le besoin de vous dêvetir , aussi belle puissiez vous être , je ne risque pas d'être distrait ^^"

Riait-il entre ses dents , en perdant tout d'un coup l'idée qu'il avait en tête. Il avait mit la main sur ce qui manquait : sa pipe. Il avait une irrévocable envie de fumer mais se retint quand il remarqua qu'elle lui fonçait dessu. Il eut un petit :

"Merde"

Et lâcha sa katana au sol et se lança vers son opposante , reçevant son coup de plein fouet sur son mollet droit , qui laissa une grande trace de sang. Il plaqua caliste au sol et tenta de L'immobiliser en se saisissant de sa propre pipe.

"Désolé , désolé"

Dis-il , joueur en fouillant ses poches a la recherche de sa pipe. Quand il l'eut finalement trouvée , il la mit dans la bouche de son opposante et en profita pour l'allumer"

"Merci merci"

Continua-t'il , remettant la pipe dans sa bouche et se relevant d'un coup. Il souffla un grand coup de fumée apparament soulager et ajouta en haussant les épaules :

"...Quoi?"

Après s'être faite plaquée au sol, Caliste se sentit terriblement humiliée. Elle se sentait comme une de ces femmes qui se vouaient soumises aux moindres désirs des mâles. La drow se libéra à l'aide d'un coup de coude dans les côtes de son adversaire et grâce à sa petite silouhaite mince.

- Croyez-vous m'effrayer grâce à une stupide pipe? Vous me sous-estimez! ria-t-elle en reprenant son sang froid d'un coup.

Elle reprit rapidement son arme qui, dans sa chute, avait atterit quelques pieds plus loin. Cette fois-ci, elle ne retenterait pas de viser les membres inférieurs, car il essairait surement de les protéger après avoir été touché. Elle désirait bien lui couper ses organes reproducteurs, mais elle se retint de ce plaisir mesquin. Elle tenta plutôt de l'épuiser. Sans qu'elle ne puisse dire pourquoi, elle ne désirait pas le tuer, bien que la tête de ce bâtard aurait été un magnifique trophé. Elle voulait peut-être seulement lui montrer ce qu'une femelle était capable de faire, car ce demi-sang semblait quelque peu trop macho à son goût.

- Êtes-vous de ces mâles qui sous-estiment les femelles de nos race? dit-elle un sourire au coin des lèvres. Je vous prouverai que j'ai les même capacitées que les mâles.

Elle tenta, dans un élan empli de grâce, de lui toucher l'abdomen. Elle se doutait bien qu'il parerait le coup, mais plus elle le faisait travailler, plus il s'épuiserait. C'était sa théorie.

Balthazar se surpris a sourir. Elle avait un sacré coup de coude , pour une femme. Il se rendit vite compte que son arme était , elle aussi , plus loin ; mais il ne tenta en aucun cas de s'en armer , trop amusé par la situation.

Quel esprit belliqueux! Il l'avait mise au sol , et sentait grandement le sentiment de ridicul qui s'était ensemancé en elle. Il aimait tellement la situation qu'il ne remarqua même pas sa blessure au pied , d'ont un coupa simplement un bout de sa manche pour faire un bandage , pendant qu'elle reprenait son arme.

Il sourit de plus belle quand elle se resaisit de son arme d'un coup et lui dis ces quelques phrases , légèrements ironiques a son goût.

- He bien , décidez vous , Milady. Vous sous-estimerais-je , ou non?

Il sourit , relachant un trait de fumée puis assista a son attaque. Comme son arme n'était pas a sa portée , il fit pivoter son fourreau , qui para l'attaque et en profita pour saisir les poignets de la Drow en se positionnant derrière elle.

Légèrement surpris , mais plutôt amusé , il remarqua qu'une partie de son fourreau était au sol , complètement tranchée. Il était dur de percer ce type de fourreau , et elle L'avait pourtant fait. Il chuchotta a son oreille , plantant son menton près du sien :

- Tututut , c'est mal d'attaquer un homme . Surtout si il savoure une pipe bien méritée , et encore plus si vous êtes une...

Il prit tout son temps , pour faire passer la réplique comme la plus ironique , voir insultante possible :

- Femelle

Elle n'aimait pas le savoir aussi près d'elle. Encore plus, elle détestait ça! Elle remarqua néamoins, par son odeur, qu'il était propre pour un bâtard qui fumait. Lorsqu'il lui chuchotta quelques mots dans l'oreille, ce fut la totale; la goutte qui fit déborder le vase. " Au diable la douceur!" ragea la jeune drow en assénant un coup de pied(de talon pour être plus exacte) au mâle ingrat. Bien qu'elle eu été pieds nus, elle frappa de toutes ses forces, pouvant ainsi se retourner sur elle-même et envoyer le manche central de ses lames en pleine tronche du demi-drow.

Ramassant l'arme, elle frappa de tous bords et tous côtés, simplement pour le blesser. Elle savait bien qu'elle devait se ressaisir, mais l'orgueil avait pris le dessus de la conscience et du jugement. " Au diable sa vie! " se répétait-elle sans cesse.

- Vous vous croyez supérieur à moi, mais vous n'avez pas goûté à la colère des dieux! Ne vouliez pas un combat à la loyale? hurla-t-elle.

Au bout de quelques minutes, Caliste s'effondra, à bout de souffle. Elle laissa échapper une larme de rage. La Matrone savait pertinement qu'elle qu'en laissant l'orgueil prendre le dessus, elle s'était ridiculisée et laissée à la merci de l'adversaire. Elle ne sentait même plus la force d'invoquer les forces divines. Si seulement elle avait mieux écouté ses maîtres-prêtres au lieu de pratiquer le maniement de sa double-lames. Si seulement elle était moins orgueilleuse...

Elle sentait bon , cette drow , et Balthazar aimait tout particulairement prendre aventage des gens comme cela ; il ne tenta alors aucunement de relâcher sa prise , voir d'arrêter ses provocations. Il fut surpris par l'intensité du coup de talon , qu'il réprima par un grincement de dents. Ses bras s'étaients relachés , et il se prit la garde de la drow directement sur la machoire ce qui le repoussa vers L'arrière.

A moitié hébeté , dans un état semi-amusé , semi-craintif , il tomba au sol et remarqua alors la furie chez sa compagne de jeu. Car , pour lui , ce petit "combat" loyal , n'était autre que jeu , et il s'amusais plainement ...Enfin , jusqu'a maitenant.

Il esquiva un premier coup en se roulant a droite et a gauche , souvent a quelques milimètres près. Il se sentait sonné , perdu et bizzarement , Balthazar n'haissait pas ce sentiment de faiblesse.

Il tenta de se releva , bloquant un dernier coup avec son fourreau , qui cette-fois , ce trancha en deux horizontalement. Il eut L'ombre d'un sourir. Pourquoi? Personne ne le saura surement jamais...A la suite de ce revirement de situation , il se prit une grande majeur partie de coup au torse , aux jambes et bloqua la lame de ses mains une dernière fois qui était juste devant son sexe.

Tout sanguinolant et sal des débris sur le sol , il mit genoux a terre et respira avec force , fixant la drow de ses yeux rouges feu , ce tenant une épaule d'une main ; comme un chien abbatu continuant de se battre jusqu'a sa mort. Il la remarqua s'éffondrer au sol et s'empressa de la désarmer , un flux d'adrénaline dans le sang , d'un coup de pied puissant sur la garde.

Les blessures de l'homme étaient superficielles , mais le geste l'avait marqué. Il aida la jeune femme a se relever en lui tendant une main , un semi sourir sur le visage , persistant.

- Le devoir m'apelle chez mon peuple , Matronne.

Lorsque le demi-drow l'aida à se lever, elle n'eut même pas la force de le repousser. Sur pieds, la femme vacilla assez dangereusement, mais elle réussit tout de même à se rendre à sa cape, où elle avait laissé sa gourde. Après en avoir bu environs le quart, elle versa le restant de l'eau sur sa tête, laissant celle-ci couler dans sa nuque. L'eau qui était encore aussi froide que dans les sous-terrains redonna un peu de force à la femme drow.

Bien que les drows aient été considérés depuis longtemps comme des créatures traîtres, ils n'en nétaient rien. Ils étaient même très respectueux, mais comme ils étaient craints des races de la surface et qu'ils étaient en continuelle rivalité avec les demi-sangs, les drows durent se créer une certaine méfiance. C'est ce même respect qui poussa Caliste à rejoindre le chef des demi-drows.

- Vos plaies risquent de s'infecter, surtout dans cette forêt où on ne sait jamais sur quoi on peut tomber. Voulez-vous que je les nettoie? Ce serait la moindre des choses après vous avoir attaqué comme une furie. Je connais quelques plantes qu'on retrouvent à la lisière du bois et de la clairière qui ont un effet antiseptique et analgisant sur les blessures.

Elle avait dut piétiner fortement son orgueil pour venir lui offrir ceci, mais c'était la moindre des choses après avoir passé près d'assasiner le bâtard de façon barbare dans un combat "loyal". C'était aussi la chance pour elle d'en savoir plus sur les demi-drows tout comme il avait fait plus tôt. Elle n'avait pas particulièrement de pensées mesquine, surtout après un combat aussi épuisant, mais elle désirait quand même protéger ses intérêts et son peuple. Elle se méfiait toujours des intentions du mâle en ce qui était des informations qu'elle lui avait laissé.

Balthazar semblait de plus en plus amusé , bien qu'il tentait de ne pas L'afficher , ce sourir était toujours présent sur son visage. Quand il se rassit finalement au sol , légèrement joueur. Elle voulait maitenant le soigner? Les drows n'étaient-ils pas anti-masculins selon ce qu'il avait lu dans les bibliothèques de son peuple? La drow voulait le soigner! Réellement! Pensait-elle seulement qu'il se laisserai tout bonne faire? Balthazar était le genre de gens vraiment bizzare qui se méfie de tout , tout le temps , sauf dans certains cas.

Il répondit machinalement , sans une seule pointe de méfiance :

- Oh , avec joie ! Vous pourrez donc les ré-ouvrir demain matin!

Dis-il , riant en s'écroulant au sol. Fier comme un coq , il n'en lézima pas parcontre sa pipe , qu'il fumait toujours longuement , avec ce petit sourir mesquin , permanant , sur son visage tan d'humain-a-longues oreilles.

Si il avait mal a une quelqu'onque partie de son anatomie , il n'en laissa rien paraître , grinçant des dents de temps en temps. Il finit par se relever et attacha son arme , toujours au sol , sur sa ceinture. Le soleil était maitenant plutôt avancé , combien de temps avaient-ils donc "combattus" ainsi? Il prévoyait a vu de nez dans les 16h , et son ventre grouilla a cette idée.

- Hum...Je reviens.

Et il quitta , tout simplement. Il partit au loin a pas vifs , dans l'intention de chasser une quelqu'onque proie , de quoi manger . Il aimait bien perturber les gens ainsi. Elle venait pratiquement de le hacher vif , et il avait déja sembler oublier totalement les évènements.

Malgré l'étrange sens de l'humour de l'homme, elle fit chauffer de l'eau pour faire un thé dont il ne fallait pas poser de questions à propos des herbes utilisées. L'odeur n'était pas très aléchante, mais la fumée dégagée était d'une teinte lilas. D'après la position du soleil, il devait être passé seize heures et à cette période de l'année, la forêt s'assombrissait rapidement. Après avoir appliqué une pâte tout aussi étrange que le thé sur les plaies du blessé, il manifesta le désir de se lever. Elle s'amusait bien de le voir jouer celui qui tout va bien.

- Ne vous éloignez pas trop, dit-elle sur un ton qui se voulait autoritaire. Si vous désirez retourner chez vous, je vous conseil d'attendre à demain; la clairière est le seul endroit sûr où les créatures craignent de venir. Je n'ai jamais compris pourquoi, mais elle semble les effrayer. Si vous attendez encore une trentaine de minutes, un cerf ou deux risque de se pointer pour échapper aux griffes des démons.

Caliste alla ramasser quelques grosses branches qui servirait de base pour un campement de forturne. Elle le fit assez grand pour que deux personnes puissent y dormir sans qu'elle ne soient trop collées. Ce campement consistait à un genre de toit recouvert de branches encore fournies et dont trois côtés sur quatre en était recouvert, eux aussi. Ceci ne laissait pas passer la froide brise nocturne de la région. En posant des pierres sur le sol en guise de foyer, la jeune Matrone se tourna vers le chef des bâtards:

- Je me suis présentée à vous tout à l'heure et il serait de guise que vous fassiez de même, dit-elle d'un ton d'un calme alarmant. Peut-être pourriez-vous vous présenter devant un thé et une part de cerf que vous aurez préalablement chassé? Sinon je le ferai à votre place.

La drow était épuisée et elle espérait, en touchant son petit côté macho, qu'il irait chercher le cerf qui broutait calmement à quelques mètres d'eux, se croyant à l'abris du danger.

Balthazar revint , penaud. Il n'y avait donc aucun animal dans cette forêt maudite? Il revint au campement et se rassit lourdement au sol , se rendant compte qu'elle avait déja confectionné un abri , un foyer et fait bouillir un...."Truc" . Elle allait très vite en affaire dis-donc , il s'attandait a devoir passer la nuit ici , mais il n'osait pas s'imaginer qu'ils dormiraient sous le même toit.


Il regarda altérnativement le cerf et Caliste , puis l'abri pendant un long moment. Il finit par focuser sur le "Thé" qui dégageait une ôdeur assez étrange , bien qu'il ne peut pas dire qu'elle était dégeulasse.

- Me présenter...? A vous de me présenter ce breuvage que je ne saurais boire. C'est quoi ce truc?

Dis-il , d'une pointe d'ironie , légèrement méfiant , mais on ne saurais pas dire si il avait peur que ce soit une quelqu'onque potion magique , ou des talents de cuisinière de la drow...

Il se leva finalement quand elle lui parla d'aller chasser et remarqua un cerf non-loin , elle avait fait exprès ? Il haussa les épaules et dit :

- Si je tue , tu cuis. Je te laisses le choix.

Mais le cerf vient de lui-même attiré par La fumée chaleureuse du Thé , qui ne voyait en Balthazar aucune menace a cause de ses apparantes blessures. Il dégaina lentement son arme.

-Trop tard.

Et d'un geste brusque , complètement dénudé de grâce , coupa net la tête du cervidé dont il prit la tête par les cornes et le lança vers la drow.

-Du cerveau de premier choix pour Miss Matronne!

Dis-il , rieur. Il coucha le cerf au sol , près du feu et se rassit , continuant de siroter sa pipe , le regard perdu vers L'horizon.

La jeune Matrone voyait bien le regard méfiant du guerrier face à son thé. Il est vrai qu'il avait une odeur et une teinte assez loufoque, mais Caliste était si épuisée qu'elle n'avait même pas eu l'idée de l'empoisonné, bien que c'aurait été une idée brillante pour limiter les dégats de cette rencontre ...

Elle le regarda aller chasser le cerf qui s'approchait doucement du campement. C'était une belle bête qu'il venait d'abatte là! Ce serait un souper de rois au quel ils auraient droit. Le demi-drow lui jetta la tête et posa le cerf à ses côtés. La drow dégaina alors une petite dague aux même métaux et pierres que la double-lame de sa botte gauche et découpa une bonne pièce de la hanche de l'animal. Elle la mit ensuite sur une broche fabriquée à base de deux branches de grosseur moyenne en forme de "Y" et une un peu plus petite et droite. Elle sortit aussi un petit sachet d'entre deux roches délimitant le foyer.

- Vous n'avez pas à craindre de ma cuisine, sinon le cerf aurait détecté, grâce à son fin odorat, un quelquonc poison dans le thé et n'aurait approché, dit-elle en saupoudrant un peu du contenu du sachet sur le cerf. Ne vous inquiétez pas non plus des herbes sur le cerf; ce n'est qu'un mélange de thym et de sauge sauvage que je faisais sècher grâce à la chaleur des pierres chauffée par le feu. J'aime bien parfumer ma viande et comme vous le voyez, j'en ai saupoudré partout, donc j'en mangerai moi aussi.

Caliste prit alors deux petites bûches qu'elle creusa à l'aide de sa dague et elle y versa le thé à l'étrange couleur et odeur. Elle divisa alors la pièce de cerf en deux et donna l'une des moitiés au mâle. Oubliant les manières devant un inconnu, elle mordit à belles dents dans sa part de viande et se mit à la mâcher longuement. Après quelques bouchées, elle prit une gorgée du thé et leva les yeux sur le demi-drow.

- Vous ne vous êtes pas encore présenté, non? Je ne vous ai pas empoisonné et ce thé est un thé fait avec des feuilles de thé sauvage typique à cette forêt, alors vous ne craignez rien.

Elle reprit une gorgé de thé en attendant la réponse de son interlocuteur.

Le demi-drow la regarda couper la viande avec sa dague et la pauser sur des piquets dans L'intention de la faire cuir en mettant une poudre partout. Il la regarda , étonné. Les semi-drows n'avaient pas pour coutûme l'assaissonnement de leur viande , déja assez salée a cause de la conservation au sel dans leur sous-terrain.

Balthazar continua de fixer l'horizon , on aurais presque pu dire qu'il était devenu distant , lunatique. Il continua de fumer sa pipe , lentement , et ne semblait pas avoir entendu la question de la drow , quand il se retourna et saisit sa pièce de viande , a moitié sur-cuite et en prix une grande bouchée.


Il ne semblait pas habitué aux épices , et du éteindre le feu de goût en lui avec la boisson qui lui fit soupirer d'amertûme. Il regarda Caliste et lui dit :

-C'est...Horriblement bon...

Fis-il en fesant une petite moue dégoutée. Aumoin , les femelle de sa race savaient cuisiner! Mais il se passa de se petit commentaire et continua de manger , silencieusement , quand elle lui demanda une seconde fois son parlé.

Il soupira puis dit solonellement , enlevant le reste de son chandail pour en faire des bandages et pour enlever le sang sur sa lame avant de la rengainer dans sa ceinture :

- Je me nomme Balthazar Thalion , membre du Sénat , Chef Politique des relations interraciales et chef de L'Armée des Demi-Drow. Une figure politique pour le demi-drow moyen en soif de pouvoir et de vangeance devant ses ancêtres Drows.

Il marqua une pause et continua de siroter son thé , malgrés le gout ....Masquant la brûlure de son morceau de viande , qu'il croqua une seconde fois.

- C'est ce que vous vouliez savoir , non?

Caliste voyait bien qu'il ne devait pas manger souvent ses aliment assaisonnés, car il affichait une drôle de tronche. Il était amusant à regarder. La drow savait bien que le seul moyen de garder les aliments dans les sous-terrains était de les saler, mais la viande fraîche qu'elle parfumait était, selon elle, encore meilleure que tous les mets festifs de la colonie drow, bien que cette viande ait été aujourd'hui trop cuite.

Lorsqu'il s'eut présenté, une chose la tracassa: "Pourquoi?"

- Pourquoi ne m'avez vous donc pas tuée tout à l'heure? demanda la drow sur un ton laissant paraître la confusion. Vous n'avez même pas daigné vous defendre. Si cette vengeance était si importante pour vous, vous auriez assassiné la dernière Matrone de sang de la colonie de Qwyk' wyrken de sang froid, non?

Elle prit une pause et se demanda la même question, mais pour elle-même: Pourquoi n'avait-elle pas tué ce bâtard lorsqu'elle aurait pu? N'était-il pas de la race qui avait arraché la mère d'une jeune enfant, la laissant orpheline ... à elle-même? En plus, c'était le chef des armées des bâtards! Mais il ne devait pas avoir plus de son âge, ce mâle. Il ne devait même pas connaître l'histoire qui a transformer la rivalité entre les deux race en haine.

Sortant de ses pensées, Caliste remarqua que le soleil s'était couché. Elle devina que cela devait faire déjà un moment que son esprit s'était absenté. Tout ce qu'elle désirait c'était lui faire connaître l'histoire de sa mère, car contrairement aux Matrones décédées, elle avait une toute autre opinion sur les contactes inter-raciaux.

- Voulez-vous connaître l'histoire de ma défunte mère? Une drow qui, aussi cruelle était-elle, aurait pu changer les mythes sur la violence et l'indicipline des races sous-terraines, commença-t-elle sur un ton sans émotion. Il fut un temps où les races pouvaient sans problème traverser les sous-terrains et même y séjourner. Même les demi-drows pouvaient s'y promener. La Matrone de l'époque, ma mère, connaissait cependant quelques petits différents avec ses sénateurs. Un en particulier: Elikian Vostros, si je ne me trompe pas. Elle le soupçonnait d'entretenir certains liens avec les sénateurs demi-drows, mais si vous voulez mon avis, il était innocent. Quelques jours à peine après que son fils l'ait assassiné, une armée complète débarqua à Qwyk' wyrken.

Elle marqua le tout d'une pause et reprit sur ce même ton vide d'émotion:

- À l'époque, ça ne prenait même pas une journée aller livrer un message à la colonie des demi-drows. Il existait un sous-terrain des plus direct qui fut détruit complètement à l'enlèvement de ma mère. Vous imaginez: Quelques kilomètres de tunels entièrement ensevlit par un éboulis! À croire que celui qui a poussé l'armée des bâtards à enlevé ma mère voulait qu'elle y reste. Biensûre, il y a toujours eu de petits conflits et de petites guerres avec les demi-drows, mais jamais rien sans raison! Et comment Elikian Vostros aurait pu envoyer une missive de sa tombe? Il a été décapité devant une bonne dizaine de soldats, par son fils! Voilà comment ma mère est morte et personne ne saura jamais si elle aura souffert et pourquoi c'est réellement arrivé.

Bien que son regard ne le visa pas directement, l'orpheline lança un oeil noir au demi-drow.

- Les demi-drows sont tout aussi fautifs que le salaud qui aura signé l'arrêt de mort de la Matrone qui aurait pu sauver un peuple solitaire, bien que je doute maintenant de ce qu'elle aurait pu accomplir.

La lune était pleine et la clairière était illuminée par sa lueur. Au loin, on put entendre un hurlement. Celui d'un loup-garou, sûrement. La nostalgie du centième anniversaire de la "mort" de la Matrone précédente avait frappé la Matrone actuelle.

Après une nuit remplie de cauchemars, elle se leva avant même que le demi-drow s'éveille et elle quitta la forêt sans un bruit. Pour essayer d'oublier sa peine orpheline, elle décida d'aller continuer son errance dans les royaumes de la surface. Elle ne savait pas où elle irait, mais elle y allait.